Voici mon article publié dans le Bulletin Communal d’OLLN du mois de décembre:
« La Ville se félicite de la fin des travaux de l’avenue des Combattants. En tant qu’habitants résidant dans ce quartier, nous ne pouvons bien entendu que nous réjouir. D’autant plus que l’avenue nouvelle version donnera un cachet plus moderne et agréable à l’entrée principale du centre d’Ottignies. Les aménagements réalisés apporteront aussi des améliorations au niveau de la sécurité grâce à une meilleure visibilité avec le nouvel éclairage et une réduction de la vitesse des véhicules. Mais le sentiment vécu « sur le terrain », en plein milieu des travaux, n’est pas que positif ! Alors pouvons-nous nous réjouir ?
« Plus tôt que prévu ! » voici le titre de l’article publié par la Ville dans le Bulletin Communal d’octobre dernier. Chacun prendra le soin d’estimer son ressenti par rapport à la durée des travaux. Mais vont-ils effectivement être clôturés plus tôt comme on nous l’a annoncé ? Revenons en arrière, fin août 2010, le site de la commune informe que «la rénovation complète de l’avenue des Combattants entre le Cœur de Ville d’Ottignies et la rue Lucas (à proximité du magasin de chaussures) débutera le 4 octobre prochain » et que « la durée prévue est de 210 jours ouvrables, hors intempéries et imprévus ». L’article d’octobre 2011 nous a averti que la fin des travaux aurait lieu « dans le courant du mois de décembre » alors que « programmée pour le printemps 2012 ». Or si nous faisons un calcul rapide, entre le 4 octobre 2010 et le 20 mars 2012 (début du printemps), il y a 354 jours ouvrables (donc sans les week-ends, congés du bâtiment et jours fériés). La date de fin officielle fixée au printemps est donc bien loin des 210 jours prévus initialement et cette différence ne peut être expliquée uniquement par des intempéries et imprévus. Évidemment, mentionner initialement le printemps 2012 comme fin des travaux facilite l’annonce d’une fin plus tôt que prévu et dans le même temps confirme l’impression des riverains que le chantier s’éternise ! D’autant plus que nous le vivons au quotidien et pas que les jours ouvrables…
Supposons maintenant une fin des travaux pour le 15 décembre. Cela nous fait encore une septantaine de jours ouvrables en plus des 210 initiaux. 70 jours pendant lesquels, nous, riverains, subissons les désagréments de ce chantier, supportons les déviations entraînant de la circulation supplémentaire à certains endroits, les difficultés de stationnement et une mobilité fortement perturbée. 70 jours qui ont aussi coûté énormément de rentrées financières aux commerçants des alentours quand ils n’ont tout simplement pas dû fermer boutique.
Tout cela est-il donc effacé par un article d’auto-satisfaction ? Dans mon cas personnel en tout cas, la réponse est non ! Il ne reste plus qu’à espérer que ce même article dise au moins vrai pour le fait qu’il ne faudra plus rouvrir les trottoirs comme cela a été le cas à plusieurs endroits après avoir fraîchement refermé l’avenue Reine Astrid… »