En janvier 2012, un crime clip publié par la Police fédérale et largement diffusé notamment via les médias sociaux a poussé un des deux auteurs d’une agression en gare d’Ottignies à se livrer de lui-même à la police (voir mon article et la revue de presse à ce sujet).
Le tribunal de Nivelles vient encore une fois de statuer sur un cas d’agressions multiples ayant eu lieu à Louvain-la-Neuve une nuit de novembre 2009 (voir l’article du Soir). Outre le fond de l’affaire qui montre une violence gratuite et intolérable et qui justifie notre volonté de renforcer les patrouilles de nuit sur la dalle, nous apprenons aujourd’hui que le principal responsable de ces agressions a pu être identifié grâce aux images d’une caméra de surveillance.
Ceci démontre encore une fois de l’utilité de ces caméras et de notre proposition d’en installer à certains endroits « stratégiques » de notre commune. Proposition mainte fois raillée par la majorité actuelle (qui, je vous le rappelle, se représente en cartel pour la 3è fois). Bien entendu, nous sommes conscients que ce sujet pose débat auprès d’une partie de la population qui n’est pas convaincue de ce genre de sécurité. Mais d’abord, force est de constater que cela apporte des résultats (70% des vidéos ainsi diffusées par la police ont permis de résoudre les affaires concernées), ensuite il faut repréciser notre proposition qui, malheureusement, est déformée au seul but de désinformer.
Ce que nous souhaitons n’est pas un contrôle 24h/24, 7j/7 par plusieurs vigiles devant d’innombrables écrans de contrôle (à la Big Brother ou Truman Show), envoyant des patrouilles immédiatement sur place afin d’intervenir.
Nous souhaitons une aide a posteriori afin de confondre les auteurs de faits criminels voire d’incivilités et nous pensons que plus ces dispositifs et leurs résultats seront connus, plus cela aura un effet dissuasif.
Voilà pourquoi, forts de ces deux exemples proches de nous et d’autres en Belgique, nous proposons l’installation de caméras de surveillance dans des endroits désignés par la police et les autorités judiciaires comme « à risque » sur le territoire de notre commune.